Première moitié de la toile N° 1-2-3-4.

Comme l’écrivait une théologienne psychanalyste : "quel symbole que ces flammes ! Elles me ramènent à l’autre incendie, tellement plus grave qui ébranle les structures de l’Eglise en ces temps d’abus, de grandes souffrances et de doutes. La métaphore est forte. La flèche qui tombe,c’est l’orgueil de l’Eglise mise à mal..." Isabelle Parmentier.
J’ai peint cela dans le désir d’épurer un passé d’ignominies commises au sein d’institutions écclésiastiques.

1er panneau : spectacle de NotreDame en proie aux flammes.

2ème dans uncercle : suite au visionnment en mars 2019 du film des religieuses abusées d’Eric Qinttini et Marie Pierre Rimbaud je reprends un cliché montrant une religieuse cachant son visage couvert de honte.

3 : dans les deux cercles suivants je fais mention d’une école monastique ("alumnat") dans laquelle des enfants ont passé trois années au sein du monastère, de la classe de 6ème à la troisième. Dans le premier cercle est suggéré les abus sexuels et dans le deuxième les abus de pouvoir ; humiliations subies par les enfants en particulier dans le temps du chapitre et de la pénitence imposée ; ici l’enfant accusé d’avoir parlé pendant le "grand silence" se met à genoux à l’entrèe du réfectoire portant un doigt sur la bouche, et tous les moines passent devant lui.

suite et fin n° 5 et 6

4:portrait d’un haut dignitaire ecclésiastique renvoyé de l’état clérical accusé d’abus sexuels sur mineur ...

5. La tête bestiale de la gargouille de N.D figure celle d’un moine tonsuré. Il est comme à confesse. Au Canada une psychthérapeute est chargée par l’épiscopat de venir en aide aux abuseurs ecclésiastiques. Elle s’entretient avec l’un d’eux.

6 : dernier plan : les pompiers de Paris une fois le feu éteint s’introduisent dans la nef et voient que la croix est restée intacte dans le choeur.

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